J’écris, C’est ma respiration, Dix mille inconnues à l’équation. J’écris, Ça me rappelle que je suis libre, Que dans l’chaos y’a l’cœur qui vibre. Tu vois j’écris, Envers et contre tout, les non-dits, les silences, Et tout c’qui en moi fait violence. J’écris, Contre tout ceux qui ligotent, Mon envie d’vivre que je pianote, Avec ou sans instrument, Juste les sentiments.
J’écris, Pour teinter de vie, de couleurs, Mini sourires et p’tits bonheurs, J’écris, Et j’m’entraîne au « je t’aime » Ça met des jours et je chiffonne, J’écris, j’apprends, je tourbillonne. Il est des mots que j’ai perdu Et qui en moi ne résonnent plus J’écris, Parce que j’ai mal et je n’sais plus, Parce qu’on se perd au coin d’une rue, Sans plan, en plan Parmi ses sentiments.
J’écris, Je cache, j’enfouis et peu m’importe, Moi j’aimerais juste que ça sorte. J’écris, Comme un rebond d’vant les cauchemars, Mais au moins je vais quelque part. Tu vois j’écris, On dit sensible comme pour les cordes, Celles qui vocales se f’raient désordre. Mais j’m’en fous, j’écris, Je me sens vivre et c’est ainsi, Et puis…et puis…
J’écris, Et tu vois en tout c’temps, j’ai avancé, J’peux même te dire qu’ j’ai trébuché. J’écris, J’ai tout à dire et à extraire, Pour rendre les souv’nirs éphémères, Devant l’présent qui vient fleurir, Tu vois j’écris, et v’la l’sourire. Je n’veux rien d’autre que partager, A l’infini le mot « aimer ». Je l’écrirai mille fois pour qu’il vienne à la rime, Je l’écrirai encore pourvu que je l’exprime.
Maintenant tu le sais…J’écris.
Elodielafourmi© <--- et ça, ca s’appelle un coquilleright...à savoir pour une fourmi le droit à sortir de sa coquille...